Interview de Magali Levy – Associée chez EY

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  • Pouvez-vous s’il vous plait présenter votre parcours professionnel ?

J’ai débuté en tant qu’avocat fiscaliste chez Baker & McKenzie puis j’ai rejoint l’équipe fiscale d’EY il y a 10 ans.

  • Quelles sont les raisons pour lesquelles vous avez décidé de rejoindre le cabinet EY Société d’avocats ?

EY est une grande maison de fiscalistes au sein d’une pluralité de métiers du conseil. L’organisation du cabinet avec ses quelques 300 fiscalistes adossés à son équipe de doctrine interne et au réseau international en fait un cabinet de référence. Le cabinet répond ainsi à ma quête d’excellence. Par ailleurs, outre le cabinet d’avocats, EY réunit des conseils dans une infinité de domaines (finance, stratégie, tech).  L’aspect pluridisciplinaire d’EY m’a séduite car il répondait à mon besoin d’élargir mon spectre de connaissances, de réfléchir avec d’autres prismes, d’être challengée. C’est cette dynamique structurelle qui rend mon quotidien aussi palpitant.

Travailler au sein d’EY Société d’avocats me permet de bénéficier d’avantages qui ne se retrouvent pas ailleurs. C’est un think tank absolu doté d’une expertise fiscale et technique de pointe dans la sphère juridique et mais également dans les métiers de la finance et de l’advisory.

  • Selon vous, quelles compétences sont requises pour être un bon avocat fiscaliste ?

Outre les poncifs habituels concernant la rigueur intellectuelle et la capacité de travail, une très bonne écoute.

  • Quelles sont les responsabilités d’un associé en cabinet d’avocats ?

Nous avons une responsabilité envers nos équipes tout d’abord envers qui nous nous engageons à assurer leur formation et à les aider à se développer, et également envers nos clients bien entendu, pour lesquels notre objectif est de leur proposer un service d’excellence. Et de façon plus générale, suivant notre credo, une responsabilité éthique pour faire de notre monde professionnel un meilleur endroit pour tous (#Betterworkingworld).

Par ailleurs, au sein de EY, il existe un Code de conduite visant à assurer un cadre de vie agréable au travail. On veille au bien-être de nos collaborateurs via notamment la mise en place d’une dynamique de confiance au sein de nos équipes. 

  • Pour quelles raisons avez-vous rejoint le Master 221 de l’université Paris Dauphine-PSL ?

Le Master était un DESS à l’époque qui avait déjà une très bonne réputation. Je voulais y trouver une formation fiscale de haut niveau et une formation complémentaire concernant les aspects comptables et financiers, que j’y ai trouvée.

  • Pourquoi avez-vous décidé d’intervenir au sein du Master 221 ? Est-ce quelque chose que vous envisagez refaire dans le futur ?

J’ai souhaité intervenir en ma qualité de professionnelle de la fiscalité au sein du Master afin de partager avec la nouvelle génération mon enthousiasme pour notre discipline et de les guider dans leur carrière, comme d’autres l’ont fait avant moi.

  • Avez-vous des conseils pour la nouvelle génération de fiscalistes ?

S’il y a un conseil que je peux donner aux futures générations de fiscalistes c’est d’être agiles. En tant que futurs fiscalistes, ils doivent développer des capacités de dépassement de soi et sortir ainsi de leur zone de confort. La fiscalité est une matière qui accompagne l’évolution des entreprises. Il est donc primordial de rester ouvert sur le business des entreprises et d’être proche des problématiques de la vie des affaires en constante évolution.

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