Entretien avec Antoine Vergnat – Tax Partner, McDermott Will & Emery

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  • Pouvez-vous nous décrire votre parcours académique jusqu’au 221 ?

J’ai suivi une formation dispensée en école de commerce à l’EDHEC entre 1993 et 1996 et j’ai opté pour la majeure juridique et fiscale. Lorsque j’étais à l’EDHEC, j’ai suivi un cursus de Droit à la faculté de Lille II que j’ai ensuite poursuivi à la Sorbonne en licence puis en maîtrise de Droit fiscal. Puis, c’est tout naturellement que j’ai intégré le DESS 221 (promotion 1998-1999), pour ensuite passer l’examen du barreau.

  • Pourquoi le 221, et quels sont, selon vous, les points forts de la formation ?

A l’époque déjà, il s’agissait de l’une des formations de Droit fiscal les plus réputées. Ce qui me plaisait à Dauphine était l’approche pratique, et donc moins théorique, que l’on y trouvait. Le 221 avait également – déjà – cette particularité de s’adresser à une population variée, tant issue de facultés de droit ou d’économie, que d’écoles de commerce. Si la diversité d’audience m’a convaincu de la pertinence de cette formation, le fait qu’elle prodigue des enseignements de haut niveau, dispensés par des intervenants de qualité, a été déterminant pour moi. Enfin, la réputation du 221 en tant que cursus de fiscalité de haut niveau m’a permis de conforter mon choix d’intégrer cette formation. J’ajoute qu’il a été un véritable atout dans la recherche de mon premier emploi en cabinet d’avocat.

En quelques mots, il s’agit d’une formation d’excellence pratique, transversale et réputée, bénéficiant d’une diversité d’audience appréciable et de qualité.

  • Pourquoi la profession d’avocat fiscaliste ?

Pour être franc, j’ai choisi la profession d’avocat fiscaliste par hasard. À l’origine, je me destinais aux métiers de la finance, notamment compte tenu de mon bagage d’école de commerce. Puis, mes études de Droit et mes stages m’ont permis d’être sensibilisé à des sujets à enjeux, et de me confronter à la complexité de la structuration des opérations de M&A.

La profession d’avocat fiscaliste m’est alors apparue comme une évidence en ce qu’elle permet d’allier ce que le droit offre comme perspectives, d’un point de vue conceptuel, tout en préservant mon appétence pour la finance.

  • Vous dispensez également des enseignements au sein de la formation, pouvez-vous nous indiquer en quoi ils consistent ?

Il s’agit d’un atelier de structuration d’opérations à effet de levier. Je voulais apporter ma contribution à la formation sous un angle pratique qui sans la cantonner aux opérations de LBO propres aux fonds d’investissement. L’enjeu est de faire comprendre aux étudiants le rôle du fiscaliste de cabinet dans ces opérations de M&A.

  • En tant qu’enseignant au sein du 221, quel regard portez-vous sur les promotions que vous voyez se succéder ?

J’y enseigne depuis maintenant cinq années et mon regard varie selon les promotions. De manière générale, mes cours sont appréciés pour leur caractère pratique et le fait qu’ils nécessitent de mobiliser des connaissances transversales. Au fil des années, j’ai constaté que les promotions se maintenaient à un bon niveau et que certains étudiants parviennent toujours à se démarquer du fait de leur investissement et de l’intérêt qu’ils portent à la matière. Leurs réflexions sont particulièrement pertinentes et il est agréable d’échanger avec eux.

  • Un conseil aux étudiants se destinant à la profession d’avocat fiscaliste (notamment compte tenu du fait que vous soyez désormais associé) ?

S’il est nécessaire de beaucoup aimer cette matière qu’est la fiscalité et d’avoir une réelle passion dans la pratique de la profession de fiscaliste, il est également important de savoir parler d’autre chose, et de comprendre tant les aspects business que les autres problématiques juridiques clés, afin de conseiller au mieux ses clients.

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